COMMUNIQUE DE PRESSE
La Confédération Paysanne 66 dénonce l’hypocrise de l’appel à la mobilisation de la FNSEA
26.09.2025Se mobiliser au coté de la FNSEA* le 26 septembre? Impossible... La Confédération Paysanne 66 dénonce le double discours de la FNSEA*, et refuse de soutenir l'appel du 26 septembre. Elle souligne la position contradictoire de la FNSEA*, qui d'un coté revendique de protéger l'agriculture française, mais de l'autre côté pousse aux mesures accélérant la course à la compétitivité sur les marchés mondiaux : agrandissement et concentration des exploitations, ré-autorisation de pesticides interdits, dérèglementation des OGM, détricotage des droits sociaux, soutien à d'autres accords de libre-échange...
Pour la Confédération Paysanne 66, la mobilisation agricole se passe en convergence des luttes avec le mouvement social et citoyen. Nous, paysannes et paysans, subissons également les conséquences du libre-échange et du capitalisme: mise en concurrence déloyale, perte de revenus, accaparement des terres et de l'eau, changement climatique, industrialisation des campagnes... C'est pourquoi la Confédération Paysanne 66 a choisi de se mobiliser durant ce mois de septembre au coté des citoyen·nes sur les différentes manifestations et actions de blocages qui ont eu lieu dans le département.
Au niveau national, appel à manifester le 14 octobre à Paris, pour stopper l'accord de libre-échange UE*-Mercosur*:
la Confédération Paysanne appelle largement l'ensemble des paysan·nes, les organisations citoyennes de solidarité internationale, de protection des consommateur·trices, de défense de l'environnement, les syndicats de travailleur·euses, les pétitionnaires contre la loi Duplomb, les citoyen·nes à monter sur Paris pour manifester, tracteurs en tête, le 14 octobre. Car tous les accords de libre-échange doivent être refusés, clause de sauvegarde ou non. Ils sont catastrophiques pour l'avenir de nos élevages et de nos fermes, pour la qualité de notre alimentation et pour l'environnement. Ils sapent aussi notre démocratie, empêchant toute initiative politique publique de justice sociale, de relocalisation et de transition. Nous exigeons donc la régulation des marchés, pour construire un commerce international équitable (quotas d'importations, prix minimum d'entrée...), qui place enfin les enjeux de revenu paysan, de souveraineté alimentaire, de droits sociaux, de protection de l'environnement devant les intérêts financiers des multinationales.
Contacts :
François DOUVILLE - porte-parole - Envoyer un mail - tél: 06 81 51 36 99
Eloi GRAU - porte-parole - Envoyer un mail - tél: 06 18 95 16 70










